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Mes plus secrètes pensées
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8 novembre 2014

L'ai-je vraiment aimé? Ai-je cru être amoureuse?

Le Temps fait bien les choses me direz vous...

Je me sens déjà mieux aujourd'hui. Après avoir étudié les différentes possibilités qui me sont offertes. Le choix de mon déménagement se portera sur Bruxelles.

Même si la situation actuelle et les semaines à venir vont être compliquées, sans parler de la souffrance que ça engendre, je ne peux m'empêcher de me sentir excitée à l'idée de ce nouveau départ. Ce sentiment est sans doute révélateur... Etait-il vraiment le bon? Etais-je vraiment amoureuse? C'est des questions auquels je vais accorder le temps de la réflexion. 

Mêmes si j'attache beaucoup d'importance à ce que je ressens et à la façon dont je dois vivre une situation "sensible", il y a aussi le côté concret de mon déménagement: faire mes cartons, démonter mes meubles, prévoire un élévateur, réserver l'emplacement pour l'élévateur, et le plus important, trouver un appartement suffisemment sapcieux, lumineux, situé dans un quartier sympa et bon marché.

Le Frère de G et sa petite amie viennent en Belgique lui rendre visite, bien que dans un sens j'ai envie de rester dans l'appart juste pour les emmerder, j'ai quand même pris la décision de partir chez ma soeur, à Bruxelles. Lundi j'ai un appartement à visiter et je compte profiter de cette semaine pour visiter des appartements, en plus, je me sens mieux ici.

Encore hier je me sentai au fond du trou et aujourd'hui je me sens déjà plus forte, plus déterminée. Je vois plus clair les semaines qui vont se dérouler et surtout je me pose des questions qui me poussent à quitter G et son appart avec beaucoup moins de chagrin.

J'ai clairement (et encore aujourd'hui) aimé ce mec, profondément, sincèrement, entièrement. Mais je commence sérieusement à croire que l'amour ne fait pas tout dans une relation. Et quand on parle d'amour, dans quelle mesure en parle-t-on? Je me rend compte que les désaccords et les défauts récurrents sont deux facteurs qui peuvent parfois anéantir, même l'amour qui uni un couple.

Quant à la mesure de l'amour... Dans quelle mesure j'ai aimé cette homme?

Je dois cinsèrement me poser la question aujourd'hui. C'est ici que je peux écrire le fond de mes pensées, même les moins bien assumés, éclairer mes idées et avancer sur des bases qui sont la vérité profonde, vérité qu'il faut pouvoir regarder en face pour comprendre et évoluer. Cette vérité m'appartient, je ne veux pas la partager avec mon entourage, mais j'ai besoin de l'écrire, et de cette façon y penser.

Voilà ce qu'il en est de mes pensées.

J'ai su dés le départ que ça n'a pas été le coup de foudre, je l'ai trouvé beau, sombre, maladroit, et ça m'a fait craquer. J'ai vite découvert ses défauts, défauts pour lesquels il m'avait prévenu qu'ils pouvaient être pénibles. Je les ai acceptés parce qu'à mes yeux quand on aime, on s'adapte. Mais dans son esprit ça ne marchait pas comme ça... Lui, il ne s'adapte pas... et en plus il est super colérique... ca met souvent l'ambiance à la maison. J'ai très secrètement et honteusement pensé, " je ne vais pas pouvoir passer le reste de ma vie avec quelqu'un qui a un caractère de célibataire endurcit et qui pique des colères 8 fois par jour ? ". Et oui, honteusement parce que, quand on aime, on acceptre le caractère de l'autre, on est pas sensé avoir se genre de pensées, puis on se dit qu'il changera avec le temps... 

Ca c'était le début de l'histoire. On apprend à se connaître de plus en plus, et le vrai premier problème arrive: toujours honteusement et au plus profond de moi, je constate qu'il n'a pas cette fougue sensuel que j'aime, il a des manières encrées qui me dérangent parce qu'elles sont très éféminés mais je l'ai acceptés parce que je l'aime et que de toute façon je le trouve beau.

Lorsqu'on s'embrasse, c'est pas le frensh kiss, quand je dis "pas", c'est... jamais! Bon, je suis pas une obsédée sexuel mais j'ai besoin qu'il y ait de la tension, de l'électricité lorsque j'embrasse l'homme que j'aime, une virilité et une assurance sexuelle. Et au fil des mois et des années je me suis rendue à l'évidence, G n'était ni porté sur le romantisme, ni sur le sexe, ni sur la virilité, et encore une fois j'ai accepté la situation en me disant que quoi qu'il en soit, je l'aime. Mais aujourd'hui j'avoue que ça m'a blessé de ne pas m'être sentie plus désirée.Mes ex étaient des obsédés qui me harcelaient pour ainsi dire. Je n'ai jamais eu à faire des avances à mes copains pour coucher avec eux. Et là je me suis retrouvé dans la situation de la nana qui fait les avances, qui souvent sont gentillement refusées.

Lorsqu'il était coopératif, c'était un vrai échec. Il est ce qu'on peut appeler un éjaculateur précoce! Il me pénétrait à peine qu'il éjaculait, parfois sans même me pénétrer. Et comme je l'aime, je le convainc, je me convainc, que de toute façon je n'ai pas besoin de plus, que ça me rend heureuse comme ça...

Entre copines aussi je dis que ça marche bien avec mon mec niveau sexe, même si c'est pas tout les jours caliente. Je ne veux pas dire la vérité, alors je leurs mens. Mais ici je suis chez moi, c'est mon jardin, et je dis ce qu'il en est! Je veux un homme avec qui je pourrais partager des expériences sexuelles qui me transportent. Soyons honnête G n'était pas à la hauteur.

Le Deuxième vrai problème c'était la gestion des disputes. Lorsque tout se passait bien, nous nous entendions bien. Mais lorsque nous étions en désaccord, la situation pouvait prendre des ampleurs déraisonnables. Au point qu'un jour j'en ai eu marre.

G est propriétaire de l'appartement dans lequel nous vivons et depuis que j'ai emménager chez lui (et bien avant déjà), à chaque fois qu'on se chamaille pour une broutille, il se met dans tout ses états et me rappelle que c'est lui le propriétaire et que si je ne suis pas contente, je connais le chemin de la porte. Non mais dans quel siècle vit-on? Je ne peux pas concevoir vivre avec un homme, faire un enfant avec ce même homme qui me met dehors dés que j'exprime mon désaccord... Comment peut-il me mettre dans une telle insécurité? Lorsqu'on ne vivait pas ensemble et qu'il me jettait comme une chaussette, j'avais mon appartement à deux pas, je rentrais chez moi, et c'était bien comme ça. Mais la première semaine où j'ai enmménagé chez lui il m'avait déjà menacé de me chasser de chez lui. Evidemment un jour j'ai pêté les plombs et ce jour, c'était dimanche dernier!

Le troisième vrai problème est que nous n'étions plus sur la même longueur d'onde sur l'éssai bébé. Tout d'abord je me demandais dans mon subconscient si je voulais vraiment ce bébé avec lui... Le bébé oui! mais avec lui??? Ensuite j'ai pris ce projet de manière très sérieuse et impliquée, à mes yeux mettre un enfant, donc une vie au monde, méritait que l'on y mette tout son sérieux et ses responsabilités. Nous avons discuter de la manière dont les essais bébé allaient se passer - cibler l'ovulation - avoir des rapports pendant l'ovulation - ne pas se prendre de cuite après l'ovulation, etc - et je suis tombée enceinte le premier mois mais j'ai fais une fausse couche. Dés que nous avons repris les essais, il a vécu ce projet comme un spectateur. J'ai senti que nous n'étions plus sur la même longueur d'onde. Et je lui en ai parlé dans l'espoir que l'on trouve une solution pour que l'harmonie revienne. Un de ces plus vicieux défauts est de ne pas admettre ses torts ou sa part de responsabilité, et pour faire diversion, il attaque systématiquement l'adversaire en retournant la situation pour ne plus être le centre du problème. Dans le cas présent il a estimé que j'étais trop investie dans ce projet bébé et lui, investi juste comme il faut.

C'est là que nos chemins se séparent. On se dispute, on ne se comprend plus, nos familles s'en mêlent. Des gestes qui n'auraient pas dû être posés, des mots qui n'auraient pas du être prononcés.

Mais non, aujourd'hui je ne me sens pas triste. Je me sens Heuphorique. L'heuphorie d'une jeune femme libre qui démarre dans la vie, qui est libre de choisir où le vent la portera. J'ai encore envie d'aimer et d'être aimée. J'ai envie de prendre soins de mon corps et me sentir belle, j'ai envie de m'ouvrir aux gens. Une part de moi est stressée mais je sens que c'est du bon stress, c'est le fait même du déménagement en soi qui me tresse un peu, mais je suis impatiente. Je sais qu'il y a un autre homme qui m'attend dans ce monde et je sais qu'il n'est pas très loin. Il n'est pas encore rentrer dans mon environnement mais il est là, tout proche.

Je me demande si c'est mal de se sentir aussi bien après une rupture plutôt brutale qui a eu lieu il y a 6 jours. Est-ce que je devrais être entrain de pleurer dans le noir avec un paquet de mouchoir et un gros pot de glace vanille pâte de cookie? Est-ce que je devrais être entrain de le supplier de nous donner une dernière chance?

La conclusion de cet article est que j'ai l'impression que toutes les raisons que j'ai énuméré, toutes les pensées qui en résultent me poussent à  croire que j'ai aimé très fort cet homme, mais que je n'en n'était pas amoureuse. Je me demande même si je n'ai pas inconsciemment pris comme prétexte son absence dans le projet bébé et le fait d'être mise à la porte régulièrement, pour pêter un plomb et provoquer notre rupture. Parce que au fond je savais que je voulais plus que tout un bébé, mais pas avec lui. C'était la seule issue, la rupture... Lui n'aurait pas eu le cran d'exposer nos problèmes, d'en parler pour les résoudre. Il nous aurait laisser couler. Je pense que j'ai sans doute provoquer les discussions liées à nos problèmes, qui ont menés aux disputes et à la rupture, dans le but qu'on arrive à cette rupture.

Je n'ai rien envie de tout ça. Je suis impatiente de clore ce chapitre. La curiosité me ronge. Je sais que la vie me réserve encore de très belles choses.

J'espère avoir d'autres nouvelles intéressantes et le coeur serré de bonheur lorsque je viendrais écrire mon prochain article, je sens que c'est bien parti.

Savi

 

 

 

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