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Mes plus secrètes pensées
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5 novembre 2014

Je voulais juste que ça marche

Décider de faire un enfant c'est toujours le début du grand bonheur pour un couple. Pour moi ça a viré au cauchemar quand j'ai fais une fausse couche. Trop inattendu, trop rapide, pas le temps de réaliser ce qu'il se passe dans mon corps...

Lui se sent impuissant, reste distant par rapport à ce triste sort...

On décide de repartir sur les chapeaux de roues, de tourner la page et recommencer pour un mieux. On se met d'accord dés le départ sur nos visions de la chose - C'est un projet sérieux - on maximise nos chances - on s'implique dans ces éssais - jusque là tout va bien.

Je compte cibler ma période d'ovulation pour évidemment favoriser nos rapports sexuels durant cette période (recommandation de ma gynéco et de toutes les femmes de mon entourage qui ont conçu un enfant). Pour cibler cette période de fertilité je profite de plusieurs outils: les courbes de température; les tests d'ovulation; les information contenues sur la toile pour tout ce qui concerne la reproduction. 

Lui me dit: en temps qu'homme je suis pommé et dépassé par tout ça, tu prends bien les choses en main donc je te fais confiance.

Ce que je traduis par: c'est des affaires de femmes, moi je suis pas trop in, fais ce que tu as à faire.

 

La fausse couche à eu lieu au mois de juin 2014, ma famille et mon entourage ont estimés que je vivais plutôt bien la chose vu que je pensais déjà à la suite, aux prochains éssais.. Mais il m'est arriver, deux ou trois mois apres ma FC, de dire que ça me faisait quand meme de la peine, que j'aurais pu etre enceinte au moment ou j'en parlais... Après tout, après une telle épreuve, y a bien des jours ou on peut se sentir moins bien que d'autres. Et c'est là que les difficultés ont commencés. Lui estimait que je ne me remettait pas de cette fausse couche alors que moi j'affirmais me sentir bien tout en me donnant le droit, de temps en temps, d'y songer et d'être triste (sans les larmes et les mouchoirs bien sur)

Je suis restée dans ma directive, maximiser mes chances. Vu que G n'est pas très rapport (je veux dire pas de sex pendant deux mois ne le dérange pas du tout) Nous nous sommes mis d'accord pour faire un effort et maximiser les rapports pendant LA période. Il s'avère seulement que Monsieur ne trouve pas ca naturel ni spontané. Temps mieux parce que moi non plus... L'idée que des rapports soient programmés lui semble peut ragoutant. Je lui propose donc que je ne planifie plus ces rapports, en espérant un peu plus d'entrain de sa part. Après tout, s'il prenait un peu plus d'initiative niveau sex, je n'aurais pas à y penser... Mais il refuse. pour lui un rapport tous les trois mois apportent autant de chance de conçevoir un bébé. Et c'est la qu'on n'est plus d'accord. On met les choses en place pour aboutir à notre projet, la décision de faire un enfant est prise de facon sérieuse et responsable, il ne s'agit en aucun cas d'avoir un rapport 4 fois par an pour se dire qu'on a fait ce qu'il faut pour maximiser nos chances.. Et c'est la que nos routes se séparent, je veux prendre ce sujet le plus sérieusement possible et lui, finalement, à décidé que les choses que j'avais bien en main il y a peu, ne lui conviennent plus. Il voudrait que je programme tout, tout en donnant l'impression que tout est spontanéité.

Je le trouve peu investi dans ce projet et je ne le lui reproche pas, j'essais juste de faire en fonction de lui, et donc de m'investir pour nous deux. Mais voilà que la situation se retourne contre moi. Je suis trop investie dit-il, ça lui pose problème... J'en parle à mes proches qui me connaissent jusqu'au bout des doigts et qui me disent que certes, je vis ce projet de manière très impliquée et sérieuse, mais qu'il n'y a rien de mal sain là dedans et que je rayonne de bonheur à l'idée d'avoir un bébé. 

Je vis pleinement la venue d'un bébé et lui qui n'assiste à ce projet qu'en tant que spectateur, me reproche mon enthousiasme. Ne serait-ce pas un comble? Celui qui ne s'investi pas dans le projet jette la pierre à l'autre parce qu'il n'approuve pas la manière de celui qui lui, s'investi.

Je me rends compte que nous ne sommes plus sur la même longueur d'onde, et qu'il serait sage pour le moment de mettre le projet bébé entre parenthèse. C'est la que les discussions et les sujets houleux prennent place. Lui ne s'estime en rien responsable de ma décision de faire cette pose, et moi j'estime qu'il n'a pas les yeux en face des trous.

La discussion n'est acceptée ni d'un coté ni de l'aute. La tension monte, on ne se comprend plus, l'un n'adapte pas son comportement face au attentes de l'autre et vis-vers-ca.

Bien que l'amour qu'on partage est sincère et profond, ca n'aide pas à apaiser les tensions. Des cris, des larmes, des mots qu'on ne peut oublier. La fin d'une histoire qui pourtant au début promettait de belles années d'amour.

Aujourd'hui il est question de refaire sa vie, chacun de son côté. Malgrè la tristesse de cette situation, malgré le fait que j'ai le sentiment d'avoir été abandonnée au bord de la route qui nous menait à se foyer plein d'enfants, une part de moi ressent de l'excitation, l'idée d'un nouveau départ, de nouvelles perspectives m'aident à garder le cape et a ne pas me laisser submerger par ce drame qui est le mien.

Nous sommes en ménage, et nous sommes d'accord pour que je quitte l'appartement dés le mois prochain, sachant qu'il est propriétaire de l'appartement dans lequel on vit. Ces quelques semaines vont être pénibles, cohabiter en temps qu'ex c'est toujours délicat, surtout quand la communiquation est rompue. Mais une fois ce cap passé, l'avenir est à moi, toutes ces décisions pour mon futur m'enthousiasment et me donne l'envie d'aller de l'avant.

 

Savi

 

 

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